Et maintenant…Demain.

12 février 2020

Et maintenant…Demain.

A la veille des élections municipales résonne la chanson de Gilbert Bécaud

Notre génération, doit désormais inscrire son engagement citoyen dans l’émergence d’une dynamique autour de nos valeurs communes pour davantage de solidarité, de partage du pouvoir, des richesses créées, de transition énergétique et écologique et de créativité.

Le camp du progrès social et environnemental avant de rassembler ses appareils, doit rassembler ses idées, il doit s’appuyer sur les expériences locales et internationales, sur les militants associatifs, syndicaux, acteurs de terrain, il doit produire des projets réalistes de gestion locale, qui mettent l’humain, l’environnement et les solidarités au cœur des décisions.

Ce camp ne doit pas faire la révolution, il doit faire sa révolution sans pour autant tourner sur lui-même. Oui, il y a convergence d’intérêts et convergence des luttes entre les cheveux gris qui manifestent sous les bannières syndicales et les jeunes visages et familles qui roulent en vélo pour alternatiba.

Fin du mois et fin du monde sont intimement liés,  il s’agit désormais d’unir nos forces, non pas pour contester un système, ce qui nous renverrait au rôle d’opposant, mais de construire un modèle créatif de l’action publique, un programme politique porteur de l’intérêt général et non de la somme des intérêts particuliers, comme cela est également trop souvent le cas, au niveau local aussi….

Avant les lobbys, les corporatismes, il y a le peuple dépositaire de la souveraineté qui dans notre modèle trop vertical la délègue à des représentants, véritables monarques républicains et barons locaux, symptômes d’un « Oedipe monarcho-républicain » non résolu depuis le 18ème siècle en France et dans nos contrées.

Créons collectivement à Bayonne et au Pays Basque les conditions d’émergence d’un intérêt général partagé, d’un modèle de société où la participation politique citoyenne est aisée, dans lequel le commun et l’autre seront des priorités,  faisons le choix de la civilisation, sinon nous aurons la barbarie du marché et ses corollaires la violence sociale et le dérèglement climatique.